vendredi 23 août 2013

Martine Lafon



Martine Lafon, depuis le début des années 90, donne une place importante à la photographie et au dessin dans son approche des lieux et du paysage et sa réflexion sur la fonction de ceux-ci. Le texte accompagne sous différentes formes ses images, ce qui donne une double lecture des espaces qu’elle traverse. La couleur rouge s’y est glissée pour des histoires de marquage et d’identité.

Pour Isabelle MALLEZ Martine LAFON opère par associations, iconographiques et formelles ; elle nous donne à voir, entremêlés, paysages ou constructions qui excluent chronologie et géographie, qui créent un monde de petites formes – au sens noble,- où les correspondances agissent en unités indissociables. Ni frontière ni limite, dans cette topographie personnelle où une multiplicité de perspectives est ouverte dans une distanciation contenue.
Martine LAFON présente un travail qu’elle a mené en Lettonie autour de la place qu’occupent les paysages de l’enfance et la couleur rouge chez le peintre Mark ROTHKO.


Martine Lafon est née en 1954. Après des études à l’école des beaux-arts de Saint Etienne puis à celle de Nîmes, elle poursuit son cursus à l’Ensba à Paris où elle obtient le DSAP. Depuis le début des années 90, elle mène parallèlement à sa démarche d’artiste plasticienne un travail d’écriture marqué par l’histoire de l’art, mais aussi des histoires courtes où se mêlent réalité et fiction, laissant sa place au conte, à la narration documentée. Elle a publié des textes de catalogues et des livres d’artiste, et participé à des publications scientifiques. En 2010, elle est reçue en résidence à la Maison George Sand à Nohant pour écrire des contes et images à partir du tableau découpé en deux parties et recadré d’Eugène Delacroix représentant Sand et Chopin. Elle donne régulièrement des conférences sur la couleur rouge (un de ses sujets de réflexion) et sur l’art contemporain.

 


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